La crise d’opposition : tout ce qu’il faut savoir

Votre enfant est-t-il en pleine crise d’opposition ? Votre petit ange devient parfois un véritable petit démon qui n’a qu’un seul mot à la bouche : “NON !”. Il n’y a pas de doute c’est le fameux “terrible two” ! On vous dit tout sur cette période difficile, mais néanmoins essentiel pour le développement de votre enfant, qui peut mettre en tension toute la famille.

? Qu’est ce que la crise d’opposition ?

Même s’il ne s’agit pas d’un passage obligatoire, la crise d’opposition concerne la majorité des enfants. En voici les caractéristiques :

• Âge : entre 18 mois et 3 ans

• ⏰ Durée : très variable suivant les enfants, de quelques semaines à quelques mois

• Intensité : variable d’un enfant à un autre

• Causes : C’est un âge aussi où ses compétences augmentent, il commence à manger tout seul, se savonner peut être, enlever ses vêtements, … et ne comprend pas qu’il ne puisse pas tout faire ou tout décider en parallèle. Il se sent grand mais ne l’est pas encore ! L’enfant comprend mieux ce qui est attendu de lui, et ce qu’il veut, ce qu’il aime ou n’aime pas.  Il manifeste donc plus facilement son refus quand cela ne lui plait pas. ? C’est donc une bonne nouvelle ! Votre enfant fait un grand pas vers son autonomie.

• Manifestations : l’enfant dit non à (presque) tout ce qu’on lui demande de faire : bain, coucher, repas, sortir du parc, s’habiller…Le tout en exprimant bruyamment sa frustration, avec des crises de colère plus ou moins intenses.

? Comment accompagner son enfant dans cette autonomisation ?

Voici 5 conseils pour accompagner votre enfant lors des crises d’opposition. Vous ne pourrez sans doute pas éviter les moments de tension mais il est possible de les atténuer :

• Donner des consignes simples et claires, pour être certain.e que votre enfant vous comprend

• ♂️ Donner l’exemple en limitant soi-même les “non”.

• Le plus possible, amener les consignes sous la forme de jeux ou de petits défis : “Le premier dans la salle de bain à gagner !” plutôt que « tu dois prendre ton bain »

• Lui laisser faire des choix tant que c’est possible  : “manteau rouge ou manteau bleu ?”

• Accepter de changer d’avis parfois quand cela ne semble pas dangereux pour l’enfant ni pour l’équilibre familial