Éducation positive : définition

Publié le 4 mai 2021
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L’éducation positive, évoquée par Rousseau, Montessori ou encore Dolto, connaît un regain d’intérêt depuis plusieurs années. Ce phénomène doit en grande partie son succès aux progrès des neurosciences. Les récentes découvertes dans ce domaine ont en effet confirmé les théories des premiers défenseurs de l’éducation positive ou bienveillante. Qu’entend-on par éducation positive ? Quels concepts clés faut-il avoir en tête pour s’engager dans une parentalité bienveillante ? Dans cet article, nous vous proposons une définition simple pour vous aider à y voir plus clair.  

 

La définition officielle de l’éducation positive

En 2006, le conseil de l’Europe a défini la parentalité positive de la façon suivante :

“Comportement parental fondé sur l’intérêt supérieur de l’enfant qui vise à l’élever et à la responsabiliser, qui est non violent et lui fournit reconnaissance et assistance, en établissant un ensemble de repères favorisant son plein développement.”

Malgré ce qu’en disent ses détracteurs, l’éducation positive n’est donc pas synonyme de laxisme.

Au contraire, l’objectif majeur de l’éducation positive est de concilier bienveillance et fermeté pour permettre à l’enfant de devenir plus tard un adulte responsable, épanoui et autonome.  

 

Les concepts clés pour une parentalité bienveillante

Concrètement, voici les 4 fondements de l’éducation positive. Leur compréhension et leur considération est clé pour ainsi mettre en place les piliers d’une parentalité bienveillante .

  • L’enfant est bon par nature. La capacité à manipuler ses parents ou tout autre personne n’apparaît en effet que vers 4 ou 5 ans. Avant cela, le cerveau de l’enfant n’est tout simplement pas capable d’anticiper l’impact de ses actions sur l’autre. L’enfant ne peut pas se décentrer, Il n’est donc pas capable de vous manipuler.
  • Respect de l’enfant en tant que personne. Ses besoins, son rythme, et sa capacité d’autonomie varient de ceux d’un adulte, il faut donc prendre ce facteur en compte. Évaluer le comportement d’un enfant comme s’il était un adulte conduit donc à des erreurs de jugement.
  • Respect de son développement et de sa maturité. Chaque enfant évolue à son propre rythme, et son cerveau est plus lent que celui d’un adulte. Cela explique alors grand nombre de ses comportements.
  • Encouragement de sa collaboration, autonomisation, responsabilisation. L’idée est de lui donner les clés pour lui permettre de prendre confiance en lui et de se débrouiller seul.

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