Envie d’en savoir un peu plus sur votre période d’ovulation ? Vous êtes sur la bonne page pour connaître toutes les caractéristiques de cette période du cycle féminin.
May vous explique tout 😊.
Quels sont les signes physiques indiquant la période d’ovulation ?
Voyons ensemble les principaux signes physiques vous donnant de précieuses indications sur le moment de votre cycle.
Le mucus cervical
Plus connu sous le nom de “pertes blanches”. Il est l’un des indicateurs principaux de la période de fertilité et d’ovulation. Peut-être l’avez-vous d’ailleurs déjà observé au moment de vous essuyer après avoir été aux toilettes.
Lors de l’ovulation, le mucus cervical change de qualité puisqu’il est plus crémeux. Plus l’ovulation approche, plus sa qualité augmente en devenant plus liquide et plus transparent.
Deux méthodes d’observation du cycle (les “MOC”) ont été pensées à partir de ces variations du mucus cervical au fil du cycle :
- Méthode de l’ovulation Billings (cette méthode repose sur la sensation et les adjectifs) : vous observez le ressenti de votre vulve durant la journée. Vous sentez-vous sèche ? Humide ? Mouillée ? Glissante ?
- Méthode FertilityCare (cette méthode repose sur le toucher) : vous observez votre mucus cervical quand vous allez aux toilettes. Comment est le papier ? Ou votre culotte ? Vous pouvez également observer sa couleur et son élasticité.
Il y a aussi la méthode Sensiplan mais on en parle juste en-dessous 😉.
La température basale
Après l’ovulation, votre température basale augmente légèrement. En prenant régulièrement votre température sur une longue période, vous devriez constater une légère hausse après l’ovulation.
Cette mesure combinée à l’observation du mucus cervical constitue une MOC : la méthode Sensiplan. Selon l’OMS, cette méthode est plus fiable que la pilule. Cependant, comme pour toutes les autres méthodes, elle demande de la rigueur et un apprentissage plus ou moins long selon les femmes.
Comment la température corporelle basale peut-elle aider à détecter la période d’ovulation ?
Une nouvelle fois, la mesure de la température corporelle basale (TCB) est un facteur utile pour savoir si l’ovulation a eu lieu. Mais comment s’y prendre ? C’est tout simple : vous allez voir, mesurer la TCB est très simple. Il faut le faire :
- Au matin, dès le réveil avant de mettre un pied hors du lit.
- Toujours à la même heure idéalement.
- Avec un thermomètre à double décimale.
- Par voie buccale ou vaginale ou rectale (la plus précise), toujours de la même façon.
La réelle difficulté est d’être régulière dans cette prise de température.
Vous avez des questions ? Téléchargez l’application May, une équipe de sages-femmes est disponible 7 j / 7 de 8 heures à 22 heures pour vous répondre.
Pssst ! Sur May, vous pouvez également retrouver une masterclass signée Marion Vallet, sage-femme et co-auteure du livre Cycle féminin au naturel 🎙️. Au programme : les MOC au-delà des idées reçues, un point sur la vraie histoire du cycle féminin et comment choisir (et mettre en place) sa MOC !
Qu’est-ce que la fenêtre fertile et pourquoi est-elle importante pour la conception ?
Lorsqu’on parle de fenêtre de fertilité, on parle de la troisième étape du cycle féminin : la phase fertile.
On profite de cette sous-partie pour rappeler les quatre étapes du cycle féminin :
- Les menstruations (ou règles),
- La phase infertile pré-ovulatoire,
- La phase fertile,
- La phase lutéale.
Le follicule dominant (sélectionné lors de la phase infertile pré-ovulatoire) produit une hormone en quantité croissante sur 5 jours environ pour atteindre un pic. Ce pic (qui signifie que le follicule est suffisamment gros pour ovuler) va être détecté par le cerveau. Ce dernier va alors lancer les préparatifs pour que, 10 à 12 heures plus tard, l’ovulation ait lieu.
La phase fertile ovulatoire est donc primordiale lors de la conception puisqu’elle comprend l’ovulation (c’est lorsque l’un de vos ovaires libère un ovule qui peut être fécondé au cours de son trajet jusqu’à l’utérus). C’est lors de cette phase, ou juste avant, qu’il est conseillé d’avoir des rapports sexuels si vous souhaitez tomber enceinte !
5 faits marquants sur l’ovule : vous les connaissez ?
1. Sa taille microscopique : l’ovule est l’une des cellules les plus grandes du corps humain. C’est la seule cellule visible à l’œil nu. Elle fait la taille d’un trou que fait une épingle dans une feuille.
2. Sa vie est courte : une fois expulsé, l’ovule peut survivre pendant environ 12 à 24 heures. C’est une grande différence avec les spermatozoïdes qui peuvent survivre cinq jours en moyennes lors de la phase fertile de la femme.
3. La sélection naturelle : chaque mois, lors de votre cycle ovulatoire, plusieurs follicules commencent à se développer mais un seul finalement va libérer un ovule à chaque cycle. Cette compétition naturelle entre les follicules est un mécanisme fascinant de sélection, assurant que seuls les ovules les plus sains et les plus viables sont fécondés.
4. La contribution du chromosome X : l’ovule contient toujours un chromosome X. C’est l’union de l’ovule portant un chromosome X avec un spermatozoïde portant soit un chromosome X (fille) soit un chromosome Y (garçon) qui détermine le sexe du futur bébé.
5. Le choix du prétendant : contrairement à ce qui a été imaginé depuis des décennies, ce n’est pas le spermatozoïde qui choisit l’ovule mais bien l’inverse. L’ovule en sécrétant des molécules chimio-attractantes va attirer à lui un spermatozoïde qui y est le plus sensible.
Quels sont les tests d’ovulation les plus fiables disponibles sur le marché ?
Vous pouvez acheter un test d’ovulation en pharmacie. Il s’agit d’un test urinaire, semblable à un test de grossesse. Plusieurs marques proposent des tests d’ovulation : Clearblue, Care +, Biosynex…
N’hésitez pas à demander conseil au·à la pharmacien·ne pour plus de renseignements.
Effectuer un test d’ovulation
Le test d’ovulation se réalise aux toilettes en urinant sur une extrémité de celui-ci. Les urines vont alors remonter dans le test par capillarité et venir donner l’indication : négatif ou positif.
Reportez vous à la notice pour vérifier les modalités de lecture du positif et du négatif.
💡 Si vous n’observez pas votre cycle et votre mucus cervical jour après jour, vous pouvez réaliser plusieurs tests d’ovulation environ 5 jours avant la date présumée de l’ovulation (qui elle, peut varier dans le cycle). Il n’est donc pas toujours évident de savoir quand commencer. Ensuite, faites un test chaque jour jusqu’à ce qu’il soit positif.
Lorsque le test est positif, cela signifie que la fertilité est haute et que l’ovulation va survenir dans les heures qui viennent et jusqu’à 48 heures après. C’est donc la période idéale pour avoir des unions sexuelles pour espérer une grossesse.
Comment les fluctuations hormonales influencent-elles l’ovulation ?
Un petit cours de SVT, ça vous dit ? L’ovulation survient principalement grâce à trois hormones dont la production est coordonnée par le cerveau :
➡️L’œstradiol : produite en quantité croissante lors de la phase fertile, son pic informe le cerveau que le follicule est, souvenez-vous, suffisamment gros pour ovuler.
➡️L’hormone de la lutéinisation (la LH) : produite par le cerveau en réponse à l’œstradiol, elle transforme le follicule pré-ovulatoire pour lui permettre de produire une nouvelle hormone.
➡️La progestérone : cette troisième et dernière hormone est produite par le follicule pour lancer la fameuse ovulation.
💡La saviez-vous ? Dans le cycle menstruel féminin, on retrouve en particulier deux hormones sexuelles : les œstrogènes et la progestérone. Les œstrogènes prédominent en première partie du cycle tandis que la progestérone prend le relais à partir de l’ovulation et jusqu’aux règles suivantes.
Quel impact le stress et le mode de vie ont-ils sur la période d’ovulation ?
Il est aujourd’hui bien connu que le stress impacte la fertilité du couple. En effet, lors d’une situation de stress, hommes et femmes produisent du cortisol. Ce dernier va agir sur notre cerveau et notamment ralentir, voire stopper la fertilité. Le stress chronique (qui dure) peut donc impacter durablement la fertilité.
Des solutions de gestion du stress sont à explorer comme la cohérence cardiaque par exemple. Simple à mettre en œuvre, elle a de multiples vertus pour le corps et l’esprit. Il s’agit d’un exercice de respiration (qu’on vous détaille sur May) qui ralentit le rythme cardiaque dans le but d’apaiser le système nerveux, de diminuer le stress (ce qui nous intéresse ici) et de regagner de l’énergie. Le petit bonus : il peut se pratiquer à tout moment !
Si vous vous sentez stressé·e, vous pouvez également vous tourner vers la méditation, d’autres exercices de respiration, un·e professionnel·le de santé afin d’en parler, envisager certains changements dans votre mode de vie… Bref, ce qui vous fait du bien pour faire face à cette problématique loin d’être simple.
Comment gérer un cycle menstruel irrégulier pour prédire l’ovulation ?
Il n’est pas possible de prédire une ovulation ! En revanche, vous pouvez observer son arrivée grâce aux MOC dont on a parlé au début de l’article. Parce que oui, contrairement aux idées reçues, il est également possible de se servir des MOC en cas de cycles irréguliers pour la simple et bonne raison qu’il s’agit de l’observation en direct de votre cycle : régulier ou non, les méthodes ne changent pas.
Quelles technologies peuvent aider à suivre la période d’ovulation ?
Pour suivre votre cycle, nous vous invitons à télécharger notre application May. Une fois que c’est fait, rendez-vous dans l’outil de suivi de cycle. Vous pouvez y renseigner vos symptômes du jour, notamment concernant votre glaire cervicale, afin de mieux comprendre comment votre corps réagit au fil du cycle. Vous pourrez également indiquer quotidiennement votre température basale et suivre votre courbe pour vous aider à identifier l’ovulation !
Vous savez maintenant tout de la période d’ovulation ! Si vous avez d’autres questions ou que vous souhaitez en savoir plus, n’hésitez pas à questionner nos sages-femmes sur May disponibles 7 j / 7 de 8 heures à 22 heures. Elles seront ravies de vous aider 😊.
Écrit par Andréa Lepage avec les expert·e·s May.
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Photo : AtlasComposer